19 et 20 Juillet 2016: Vers le Montcalm...

Refuge de l’étang  du Pinet.

Tentative d’ascension du Montcalm.

Un grand ciel bleu nous accompagne ce Mardi matin pour notre montée à l’étang du Pinet. On ne se sent pas seuls car, dès les premiers virages dans la forêt, nous sommes distancés par des individus légèrement chaussés, aux sacs légers et minuscules, et qui montent à vive allure. Cet itinéraire semble très « couru ». Un peu plus loin, nous rencontrons un jeune ado qui descend le chemin tortueux et plein de cailloux  juché sur un monocycle qu’il pilote comme un chef. Tant  bien que mal, nous avalons les 1050 m et nous voici au refuge (2 242 m) au bord du lac aux eaux apaisantes.

Repas  et nuit  au refuge.

Durant  la nuit, le vent s’est levé et quand nous partons à l’assaut du Montcalm et de la Pique d’Estats, l’enthousiasme de la veille a faibli mais nous partons tout de même malgré le fort vent qui nous décoiffe.

Nous franchissons le relief qui domine le lac et nous engageons sur un petit  chemin en corniche qui domine un petit ravin, en contrebas sur notre droite. C’est là que nous rencontrons le premier névé que nous passons prudemment. Nous voici en vue de l’étang  d’Estats (2 415 m) et nous poursuivons vers la gauche. Encore une petite demi-heure et nous arrivons à l’étang du Montcalm (2 557 m) Nous continuons à grimper au milieu des rochers dont certains sont bien polis par les glaciers. Pendant ce temps, tout le ciel bleu a été remplacé par une masse grisâtre et le vent souffle toujours aussi fort.

Après la traversée d’un deuxième névé en pente, nous montons jusqu’au prochain replat, et nous décidons de faire demi-tour après une montée de presque 700 m (dixit le G.P.S.).

Revenus au refuge, nous retrouvons ceux qui ne nous ont pas suivi et nous redescendons en faisant le crochet par l’étang Sourd où nous faisons la pause repas.

Pendant la descente de retour, nous rencontrons encore des jeunes qui montent souplement ou qui descendent en virevoltant : ils sont si légers avec leurs petites chaussures et leur petit sac, ils nous font rêver. Certains disent faire la montée au refuge en 1 h 30. On a même rencontré un couple qui donnait 2 h 45 pour monter à la Pique d’Estats soit 1 950 m. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire mais nous n’égalerons jamais ces performances !

Dany Crevon