18 participants (dont 6 bonshommes : un vrai exploit !)
15,5 Km, essentiellement sur chemin agricole ou sentier, avec quelques sections sur bitume.
Beau temps, mais chaud (32°) et lourd !
Rassemblement à l’abbaye d’Eaunes, départ à 9 h 15.
Nous faisons bien de partir assez tôt, devançant de peu une course à pied organisée dans le bois par une association eaunoise, et ainsi ne la gènant pas (… et inversement).
Traversée de la forêt d’Eaunes, toujours agréable.
La table d’orientation de l’Amans nous détaille le panorama que nous aurions dû voir si l’air n’avait pas été aussi brumeux !
Au milieu des blés presque mûrs nous atteignons les crêtes surplombant la Garonne que la végétation particulièrement développée cette année nous empèche de voir.
Un bouquet de chênes bienvenu nous offre son ombre le temps d’une petite halte . A notre gauche, le château de Ribonnet, bien connu des soiffeurs de qualité !
Descente sur L’Aouach, des chapardeuses se gavent de prunes !
Vieille église romane d’un bout du monde.
Petit détour pour voir le bac sur la Garonne (un des derniers qui subsistent) qui permet aux habitants du hameau d’accéder au chef-lieu de leur commune sur l’autre rive.
Malheureusement nous n’aurons pas droit à une petite navigation car le dimanche : repos pour le passeur.
Sur le bâtiment de service la hauteur atteinte par la fameuse crue du 23 juin 1875 (à un jour près, le 139ème anniversaire)nous impressionne.
Nous longeons la berge de la Garonne : galets puis plage de sable.
Moi mon océan
C’est une Garonne
Qui s’écoule comme
Un tapis roulant
Lorsque la berge s’encombre d’arbustes et se redresse nous remontons sur le sentier, finalement assez amusant avec ses montées et descentes incessantes. Mare croassante.
Enfin un large chemin plat, puis une belle esplanade ombragée pour casser la croûte. Cette pause miam-miam va durer davantage que d’habitude : tout le monde se trouve bien assis et la chaleur rend le redémarrage un peu laborieux.
Nous longeons Estantens par la berge du fleuve puis gagnons la rue qui va nous ramener dans les collines par une rude (mais heureusement ombragée et pas trop longue) montée. Nouvelle traversée des blés et nous retrouvons la fraicheur (relative !) de la forêt d’Eaune qui va nous ramener à l’abbaye. Un seul regret (mais grand !) : ne pas avoir trouvé de bistrot ouvert pour conclure agréablement le circuit avant de nous séparer !
Gérard
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