Randonnée du 8 novembre 2015: Cap de Campets / tour Lafont

23 participants ; 12 Km ; 525 m de dénivelée (tant positive que
négative) selon le GPS de Luc.

Le temps était bien couvert à Labarthe quand nous nous sommes rassemblés, et nous avons même trouvé le brouillard à l’entrée du défilé
de l’Arize après Sabarat. Mais après Clermont : grand soleil, et il ne nous quittera plus. Après Rimont, la montée au col de la Crouzette n’est
pas très agréable : route sinueuse et étroite. Mais au col on découvre le magnifique panorama sur la chaine dont nous allons profiter toute la
journée. Immense parking au col du Portel. L’ascension du Cap de Campets n’est qu’une formalité : la pente est raisonnable et il y a seulement 60m de dénivelée.

Panorama à 360 ° dominé par la pyramide tronquée du Valier que nous avons juste en face. L’ air très limpide nous permet devoir le Pic du Midi de Bigorre au loin à l’Ouest, de même que le Néouvielle, déjà enneigé.

Au sud-est le Montcalm et la Pique d’Estats dépassent la crête du chainon de Bassiès. Au nord une mer de nuage recouvre la plaine. Redescente jusqu’à la route au milieu de la forêt dehêtres qui a déjà perdu beaucoup de feuilles.

Bitume horizontal jusqu’aucol de Péguère où l’on trouve une magnifique table d’orientation trèsdétaillée. Petite digression pour aller voir la fameuse tour Lafont. Un panneau nous apprend qu’il s’agit d’une tour de guet des comtes de Foixqui devint par la suite le relais de chasse de M. Lafont de Sentenac  (chevaux en bas, habitation à l’étage). Nous descendons maintenant laroute de Massat sur plus d’un Km pour prendre à droite une belle piste forestière qui descend en pente douce au milieu de la forêt. Lesfougères roussies montrent que l’hiver n’est pas loin. Le repas est pris dans un bel élargissement de la piste taillé dans un contrefort du chainon. La route forestière se termine un peu plus loin, un bon sentier lui fait suite, qui parcourt tout le fond d’un étroit vallon en franchissant plusieurs ruisseaux. Celui des fourquets marque le point le plus bas de notre périple. Après un dernier ravin nous arrivons sur un faux-plat assez spacieux. C’est là que vont véritablement commencer la remontée et les efforts. Nous grimpons en écharpe sur le flanc dénudé de l’arête descendant du Roc de Peyre Caussile (roc qui a donné son nom à cette boucle de randonnée). Sur la fin, la pente s’accentue encore, mais heureusement pour peu de temps. Et nous arrivons enfin dans un espèce de col sur la 2ème arête partant du roc. A partir de là, ça continue à monter mais de manière beaucoup plus douce, et nous retrouvons la forêt. Vers la fin une fontaine alimente 3 grosses cuves rondes au bord du chemin. Le bétail ne mourra pas de soif. Tout près, une cabane a encore
toit et fenêtre mais la porte métallique a été déposée (on se demande bien pourquoi). Et nous retrouvons les voitures avec plaisir. Pour clore
agréablement cette journée le pot traditionnel est pris au bistrot bio de Clermont (Le Souleilla) en dégustant les fameuses croustades du
pâtissier de ce village.

Gérard